Mai 68. Ça parait loin et pourtant c’est toujours présent. Il y a 50 ans, la France a connu dans ses rues, l’hécatombe. Paris. L’anarchisme dans sa splendeur, la joie, la fête, la revendication, la confrontation et l’action. La parole libre et la cohésion.
A travers ces portraits, on peut se plonger à nouveau dans cet événement qui a marqué l’histoire. Un événement où tous les espoirs étaient permis.
Khaya, Martine et Francis nous racontent leur Mai 68, chacun l’ayant vécu à sa manière. De tous, il en ressort une certaine nostalgie. Ils en sont conscients, ce mouvement social a bouleversé leur vie.
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Mon Mai 68 – Khaya Strum
Khaya, ancienne enseignante aujourd’hui à la retraite se souvient d’un Mai 68 joyeux, à l’image de la colonie juive-socialiste-laïque dans laquelle elle passait ses vacances. Maoïste lors du mouvement, elle nous parle d’un Mai 68 insouciant et rêveur, avant son désengagement politique.
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Mon Mai 68 – Martine Robin
Anciennement médecin de protection maternelle infantile, Martine, aujourd’hui à la retraite nous raconte son Mai 68. Militante depuis son adolescence, Martine rejoint les Trotskyste durant le mouvement. Issue de parents résistants, elle pense avoir fait »la résistance que ses parents ont fait ».
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Mon Mai 68 – Francis Labatut
Francis Labatut a commencé travailler sur le complexe gazier de Lacq dès ses 17 ans, en 1962.
Mai 68 a révélé chez le jeune homme un ‘’besoin de justice et de liberté’’. Après avoir rejoint le PSU (Parti socialiste unifié), Francis commence à militer avec des poèmes engagés.