Des Actes qui se suivent et se ressemblent. Des samedis de gaz et de violences.
A Paris, la révolte fait rage, entrainant avec elle l’espoir. Des slogans, une unité et un même combat : celui de plus d’équité. Se faire entendre pacifiquement, puis en cassant. Se faire entendre pour radier cette indifférence, cette injustice qu’ils ressentent. Puis vient la répression. Les flashballs répondent aux pavés, les grenades font taire la clameur et les coups de matraque meurtrissent les corps. C’est l’heure de la désillusion. Il est trop tard pour vouloir changer les choses.
Et pourtant, chaque samedi reviennent inlassablement les gilets jaunes, prêts à défendre sans relâche leur combat. Les schémas se répètent. Encore et toujours l’espoir puis la casse, encore et toujours de la violence puis la désillusion.
Ici, sur les champs, la révolte est le quotidien de la répression.